Thermogenèse induite par l’alimentation
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« Besoin énergétique et métabolisme basal
La thermogenèse induite par l’alimentation fait référence à l’énergie supplémentaire que le corps dépense chaque fois qu’il prend de la nourriture. Aussi pour cette raison, il est souvent conseillé aux personnes en surpoids de diviser leur ration calorique quotidienne en plusieurs petits repas.
La dépense énergétique liée à la thermogenèse alimentaire correspond, en moyenne, à 10 % de l’apport calorique quotidien. Elle est donnée par deux composantes : la thermogenèse obligatoire et la thermogenèse facultative.
Une partie de l’énergie dépensée est destinée aux processus physiologiques et métaboliques liés à la digestion, l’absorption et le traitement des nutriments introduits avec le régime (thermogénèse obligatoire)
Une partie de l’énergie est dépensée à la suite de l’activation nerveuse sympathique, induite, par exemple, par des substances nerveuses (thermogénèse facultative)
L’effet thermogénique des aliments varie selon les nutriments qui les constituent :
Protides : ils ont de loin la valeur thermogénique la plus élevée ; l’énergie dépensée pour les différents processus décrits ci-dessus s’élève à 30% de l’apport calorique fourni par les protéines prises avec les aliments
Glucides : faible pouvoir thermogénique (7% de l’énergie fournie)
Lipides : très faible pouvoir thermogénique (3% de l’énergie apportée)
L’effet thermogénique des protéines est supérieur à celui des autres nutriments, car la désamination des acides aminés et la production subséquente d’urée coûtent beaucoup d’énergie à l’organisme.
Même les substances nerveuses, comme la caféine et les molécules apparentées (contenues dans le thé, le cacao, le guarana, etc.), ont un pouvoir thermogénique modéré.
Activité physique
L’activité physique est le poste de dépense énergétique le plus variable, car elle dépend des habitudes de travail et du mode de vie de la personne.
De manière générale, chez un individu sédentaire, la dépense énergétique associée à l’activité physique correspond en moyenne à 30 % de la dépense calorique quotidienne.
Cependant, il faut garder à l’esprit que la consommation d’énergie liée à l’activité physique est étroitement liée à la masse corporelle du sujet. Plus celle-ci est importante et plus la dépense calorique associée à l’effort physique sera élevée. Ceci est évidemment dû à la plus grande demande d’énergie nécessaire pour déplacer le corps de grande taille ; de plus, il ne faut pas oublier que le tissu adipeux agit comme un isolant thermique, empêchant la dispersion de la chaleur produite. Les personnes en surpoids sont donc obligées de dépenser plus d’énergie pour éliminer la chaleur développée lors de l’activité physique.
Thermorégulation
Les êtres humains sont des homéothermes, c’est-à-dire qu’ils doivent maintenir leur température interne dans une plage de valeurs assez constante. Tout cela coûte au corps beaucoup d’énergie, ce qui est nécessaire pour :
maintenir l’homéothermie interne malgré les fluctuations de la température externe
éliminer la chaleur interne produite par le métabolisme et l’activité musculaire
Thermogenèse et métabolisme
Perte de poids, effet yo-yo et thermogenèse spécifique adipeuse
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