Psychologie de la mère après l’accouchement : sa culpabilité !
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A notre époque, à une époque où les attentes des nouvelles mamans ne sont pas réalistes, tout le monde se précipite pour donner des conseils, sur ce qui est le mieux pour l’enfant sans se soucier de l’état psychologique de la maman après la naissance.
Il y a quatre raisons pour lesquelles de nombreuses mères ressentent un état psychologique désagréable et préfèrent l’ignorer, notamment :
1- Ne pas ressentir un lien immédiat avec l’enfant
La grossesse et l’accouchement sont un grand choc qui change le corps, faisant que les mères ressentent un amour inconditionnel pour leur enfant, car la mère est submergée par des sentiments d’amour lorsqu’elle voit son enfant pour la première fois.
La plupart des femmes ne ressentent pas le lien immédiat avec l’enfant, ce qui les amène à ressentir de la honte et de la culpabilité affectant leur état psychologique après l’accouchement.
On sait qu’après une blessure ou une intervention chirurgicale, chaque personne prend du repos pour récupérer ses forces, et nous demandons souvent l’aide des autres pour obtenir des conseils.
Mais la situation est différente en ce qui concerne la maternité et ses responsabilités : l’accouchement s’accompagne d’effets secondaires désagréables, voire douloureux, comme des points de suture et des douleurs résultant de l’allaitement.
Dans le cas d’un accouchement par césarienne, la récupération est plus difficile et dure plus longtemps. Les femmes manquent de repos après l’accouchement, car elles consacrent la plupart de leur temps à prendre soin du nouveau-né, et le besoin d’exigences physiques et sensorielles avec le manque de sommeil impliqué.
De nombreuses familles n’ont pas la capacité financière de fournir une nounou ou manquent de soutien familial, car la femme s’attend à se sentir folle de joie après l’accouchement, pour se retrouver épuisée.
Il est également très fréquent que les parents ne s’attachent pas à l’enfant au début, jusqu’à ce qu’il devienne plus grand et plus communicatif, et la responsabilité se concentre principalement sur la mère, ce qui augmente son stress psychologique.
Mais souvent, les pères n’ont pas autant d’attentes envers eux-mêmes que les mères, ils se sentent donc moins coupables.
Dans ce cas, il est préférable de comprendre que la relation avec l’enfant se construit dans le temps, car la routine quotidienne, l’allaitement, la communication et le développement des mouvements du corps de l’enfant approfondissent progressivement la relation entre les parents.
Mais le contact n’est pas toujours instantané avec l’enfant, il se développe progressivement.
2- Ne pas allaiter tout le temps
La recommandation courante est d’allaiter le bébé pendant les 6 à 12 premiers mois de sa vie.
Il existe de nombreuses preuves que l’allaitement contribue au développement du bébé, de sorte que les nouvelles mères sont confrontées à une pression énorme concernant l’allaitement.
Il est vrai que le lait maternel est meilleur pour la santé, mais les substituts du lait contiennent tous les éléments essentiels pour le bébé si l’allaitement n’est pas possible.
3- Retour au travail
Le retour au travail est l’un des principaux obstacles auxquels les femmes sont confrontées après l’accouchement. Avec l’élévation du niveau de vie et l’augmentation des exigences de la vie, le couple a recours au travail extérieur pour augmenter les revenus de la famille afin de subvenir aux besoins de la nouvelle famille.
Il est correct de s’efforcer de gagner sa vie afin de subvenir aux besoins de l’enfant, car de nombreuses femmes sortent travailler par désir d’autosuffisance et de moral sur le plan personnel, ce qui les rend plus satisfaites d’être des mères productives. tant sur le plan matériel que moral.
Les experts dans le domaine du développement de l’enfant pensent que les enfants s’adaptent étonnamment aux circonstances changeantes, et peuvent s’adapter et se développer dans différentes circonstances de la vie familiale, et pas seulement dans le système patriarcal qui oblige la mère à rester à la maison pour s’occuper des enfants.
4- Laisser l’enfant en crèche
Le retour au travail signifie laisser l’enfant à la garde de quelqu’un d’autre. Tant que l’enfant reçoit des soins fiables et intimes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, la présence d’autres adultes dans la vie de l’enfant peut être bénéfique, car les enfants apprennent à travers eux différents moyens de communication.
Et nous concluons en disant que lorsqu’il s’agit de passer du temps avec l’enfant, cela renforce la relation entre le parent et lui, et comme on le sait « la qualité est plus importante que la quantité ».
Avec toutes les informations disponibles en ligne et dans les livres sur la façon d’élever des enfants, les femmes sentent qu’elles peuvent faire plus pour leur enfant, ce qui peut affecter leur état psychologique post-partum.
Une mère qui sait agir avec calme et aime élever des enfants sans craindre l’échec et renoncer à des attentes injustifiées est une bonne mère. Et rappelez-vous toujours : vous faites de votre mieux.
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