Site icon Guides ✓ Magazine, Astuces, Tutoriels & Revues

Sweet Girl, le mauvais film de vengeance de Jason Momoa

Sweet Girl, le mauvais film de vengeance de Jason Momoa

Sweet Girl, le mauvais film de vengeance de Jason Momoa
👍

Dès le 20 août sur Netflix, les débuts de réalisateur de Brian Andrew Mendoza aimeraient évoquer les films A Country for Old Men et Shyamalan mais ça ne s’en approche pas

Gentille fille, mélange de drame familial, de thriller politique et d’action, fait ses débuts aujourd’hui, 20 août sur Netflix. Produit et interprété par Jason Momoa de Le Trône de Fer Et Aquaman, c’est un film de vengeance se concentre sur l’énorme mais doux Ray Cooper, mari et père de famille qui défie la multinationale pharmaceutique pour avoir entravé le rétablissement de sa femme malade bien-aimée. Initialement trop épuisé par le chagrin pour réagir, il se retrouve mêlé à un complot qui le met lui et sa fille adolescente en danger de mort, le forçant à des réactions violentes. L’intrigue qui guide Gentille fille c’est tout, si l’on exclut un tourner qu’il aimerait laisser le spectateur ravi et qu’on ne vous le dévoile pas ; pour ne pas enlever le goût d’une torsion excitante de Shyamalan mais pour ne pas vous priver du « WTF« Obligatoire.

Mendoza, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur, est le partenaire de production de Momoa depuis dix ans ; avec ce dernier il crée la belle – et brutale – série Frontière puis il s’est laissé convaincre par l’acteur de passer derrière la caméra. Ancien photographe, il s’est auparavant essayé à la réalisation de quelques publicités pour la société de production Pride of Gypsies, avant de se lancer dans la réalisation de ce film centré sur la relation filiale entre Rachel et son père qui décline par la suite en un action ayant des implications psychologiques. L’aspect le plus intéressant – mais pas nécessairement bien développé – de Gentille fille elle est liée à la ligne narrative de l’entreprise pharmaceutique cupide et corruptrice. L’hypocrisie immorale des dirigeants de l’entreprise et la fausseté des personnalités politiques qui les facilitent évoquent le malheureux fléau du système de santé américain (et de nombreux autres pays développés) qui ne soutient pas financièrement les traitements salvateurs de ses citoyens.

Celui du Cooper est un cas comme tant d’autres, la différence réside dans la réaction des victimes. Jason Momoa il aspirait au rôle du protagoniste afin de pouvoir libérer son talent d’acteur dans un rôle – celui du père de famille surprotecteur – qu’il considérait comme tout à fait conforme à sa nature. Gentille fille présente une bonne performance (surtout dans la scène où Ray s’effondre à l’hôpital) de l’ancien Khal Drogo di Le Trône de Fer, malgré le fait qu’il n’a pas encore trouvé le courage de mettre son ego de côté et d’abandonner, au moins devant la caméra, queimage toujours la même dur cool et poil long qui le gratifie tant. La figure paternelle rassurante qu’il tenait tant à incarner n’est cependant pas exactement exemplaire : Cooper est un homme aveuglé par la rage qui met en danger la vie de son seul être cher. Ray, un grand homme et boxeur mammouth, a les outils pour se défendre des personnages louches envoyés pour l’entraver. Jusqu’à présent, Gentille fille il coule d’une manière peu originale mais assez engageante grâce à des poursuites haletantes et des mêlées furieuses.

La structure du film vacille cependant dans l’entourage de Rachel, la fille psychologiquement prostrée qui maîtrise la boxe, le combat de rue, le muay thai, le jiu jitsu et presque tout autre art martial capable de permettre à cette fille d’un an et demi de faire quarante kilos. .pour se défendre des tueurs à gages experts. Là ses prouesses surhumaines c’est ridicule, comme le choix du département coiffure et maquillage d’appliquer des faux cils très longs et voyants (un par un, en prenant une heure) à Rachel et à un agent du FBI diligent. Le contraste avec le look négligé et pratique en ligne avec l’existence fugueuse de Cooper rend la représentation des personnages encore plus choquante. Applaudissements à la jeune actrice Isabelle Merced pour la préparation physique, moins pour ses tentatives d’imiter Momoa : imiter ses gestes, son discours et son ton devrait fournir l’indice fondamental pour comprendre l’objectif du film, mais elle échoue. Le seul véritable indice valable fourni est le titre tant appelé.

Les choses vont mieux sur le plan de la scénographie : au départ, le film se déroulait entièrement à New York. Le redéploiement de la majeure partie de l’action dans le petit Pittsburgh, entre les ruelles asphaltées humides et glissantes, les forêts isolées et sombres, les motels et les restaurants sombres le long des routes interétatiques du désert, profite à l’atmosphère oppressante de Gentille fille qui dépeint les protagonistes comme des animaux traqués. La chose la plus mémorable du film est l’Oldsmobile 442 habitée conduite par les Coopers et traquée par le tueur à gages Amos Santos. De l’apparence léché et composé calme, est joué par le Mexicain Manuel Garcia-Rulfo et sa présence montre la volonté du réalisateur de rendre hommage à la plus grande source d’inspiration du film, Ce n’est pas un pays pour les vieux. Cependant, le médiocre Gentille fille il est loin des parties du chef-d’œuvre effrayant des frères Coen.

Découvrez aussi plus d’articles dans nos catégories Films.

Merci pour votre visite on espère que notre article Sweet Girl, le mauvais film de vengeance de Jason Momoa
vous aide, pour nous aider, on vous invite à partager l’article sur Facebook, instagram et whatsapp avec les hashtags ☑️ #Sweet #Girl #mauvais #film #vengeance #Jason #Momoa ☑️!

Quitter la version mobile