Régime alimentaire pour prévenir le cancer
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Lait, calcium et cancer
Lait et tumeurs
Dans le passé, on avait émis l’hypothèse que le lait pouvait avoir un effet prédisposant sur le cancer du gros intestin. Les études récentes et les revues scientifiques ont totalement réfuté cette théorie.
Contrairement aux dérivés gras et/ou riches en sel, le lait ne joue aucun rôle nocif et au contraire il pourrait contenir des molécules utiles en prévention.
L’acide butyrique, typique du lait, est considéré comme une molécule énergétique pour les cellules de l’intestin.
De plus, le calcium (qui est abondant dans le lait) se lie à certains facteurs inflammatoires des acides biliaires (qui seraient ensuite libérés dans la lumière intestinale).
Les bactéries des laits fermentés frais, comme le yaourt, peuvent avoir une fonction probiotique et protéger le côlon.
En revanche, les données concernant la corrélation entre le lait et le cancer de la prostate sont moins encourageantes. Il semble que le lien soit réellement présent, non pas en raison de la présence de calcium (comme on l’avait supposé), mais à l’intervention de composés bioactifs hypothétiques encore inconnus.
Concernant le cancer du sein, les données suggèrent la prudence. Si le lait ne semble en aucun cas lié à l’apparition de cette maladie, les dérivés gras peuvent augmenter les chances de rechute chez les femmes ayant déjà été opérées d’un cancer du sein.
En résumé, l’apport de lait et dérivés dans l’alimentation est recommandé aux doses suivantes :
- Lait et yaourt 2-3 portions par jour de 125 ml/g.
- Fromages 3 portions hebdomadaires : 50 g pour les mûrs et gras, et jusqu’à 100 g pour les frais et maigres.
Calcium et tumeurs
Le discours change en ce qui concerne le football.
Compte tenu de son importance primordiale dans le développement du squelette et la santé en général, il est impératif de s’en tenir aux niveaux recommandés.
La croyance générale selon laquelle « plus vous prenez de football, mieux c’est » est donc démentie.
L’apport maximal, qui pour l’homme concerne la prévention de l’ostéoporose chez la femme âgée, correspond à 1500 mg/jour. Il est fortement recommandé d’éviter les excès étant donné qu’en plus du lait et dérivés, ce minéral est également contenu dans les légumes comme : le chou, la chicorée, le soja et dérivés, les oléagineux et certains produits de la pêche (par exemple les petits poissons à manger entiers).
Régime anti-tumoral
Existe-t-il un régime efficace pour prévenir le cancer ?
De même qu’il n’y a pas un seul aliment impliqué dans la genèse du cancer, de la même manière il n’y a pas d’aliment « magique » capable de protéger l’organisme de ces maladies.
Le rôle protecteur de certains nutriments, typique de certaines catégories d’aliments, est cependant désormais certain, car il est soutenu par un grand nombre d’études.
Nutriments végétaux contre les tumeurs
Une alimentation riche en aliments végétaux semble réduire le risque de nombreux cancers qui affectent les systèmes digestif et reproducteur.
La fonction sur le système digestif est avant tout liée à la capacité antioxydante et celle sur le système reproducteur bénéficie également d’une action dite « anti-hormonale » (ils inactivent partiellement les œstrogènes endogènes).
Les molécules directement impliquées sont :
Noter: La plupart des principes nutritionnels antioxydants ont également un effet protecteur sur les maladies cardiovasculaires. Ils sont en effet capables d’améliorer le cholestérol, de diminuer l’agrégation plaquettaire, de réduire la pression artérielle et on suppose qu’ils ont un effet positif sur la glycémie. Ils stimulent également la fonction immunitaire.
Polyphénols
Celui des polyphénols est une large gamme de molécules à fort pouvoir antioxydant et potentiellement anticancéreux. Les classes principales sont :
- Flavonoïdes ou catéchines: ils sont très fréquents ; le céleri, le chou, le brocoli, le soja, les tomates, tous les fruits frais, le vin rouge et le thé contiennent de bonnes quantités
- Acides phénoliques: l’exemple le plus indicatif est le café, pas nécessairement conçu comme la poudre de graines torréfiées, habituellement utilisé en Italie pour produire la boisson du même nom, mais plus généralement comme les graines de la plante (voir aussi le café vert brut).
- Phytoestrogènes: les isoflavones du soja et les lignanes des graines oléagineuses, ainsi que des céréales complètes et des légumineuses ; ce sont des substances naturelles qui semblent avoir une action protectrice contre le cancer du sein et de la prostate.
Composés organophosphorés
Les composés organophosphorés présents dans les crucifères (comme le chou, le brocoli, les feuilles de navet et les choux de Bruxelles) ont montré un effet protecteur contre certains types de cancer, étudiés in vitro et dans des modèles animaux.
Sulfures et composés organosulfuriques
Les composés organosulfuriques (sous-groupe des sulfures) présents dans les Liliacées (comme l’ail, l’oignon, l’échalote et le poireau) ont montré un effet similaire au groupe précédent ; indoles est isothiocyanates ils ont une forte fonction anti-hormonale
Chlorophylle
Chlorophylle contenue principalement dans les légumes à feuilles vertes; il a une action sensiblement antioxydante et donc probablement anticancéreuse.
Monoterpènes et saponines
Les monoterpènes sont des substances aromatiques, présentes dans les agrumes et certaines épices, qui interfèrent avec la prolifération cellulaire ; dans la tumeur, cette différenciation est généralement accélérée et incontrôlée.
Certaines saponines, celles qui sont abondantes dans les légumineuses et les céréales, favorisent l’élimination de certaines substances cancérigènes de l’intestin
Autres
Les antioxydants vitaminiques et minéraux, à savoir : la vitamine A, la vitamine C, la vitamine E, le zinc et le sélénium réduisent le stress oxydatif, qui est l’un des principaux facteurs de risque dans le développement du cancer
Aussi
Le soja, l’ail, l’oignon, l’échalote, la tomate et leurs dérivés, ainsi que les aliments ou suppléments contenant du zinc, du bêta-carotène, de la vitamine C et du calcium, semblent aider à prévenir le cancer de la prostate (voir aussi : lycopène).
Régime méditerranéen contre le cancer de la prostate, du pancréas et de l’endomètre
25% des cas de cancer colorectal, 15% des cancers du sein et 10% des cancers de la prostate, du pancréas et de l’endomètre pourraient être évités en respectant les indications du régime méditerranéen [Trichopoulou et al, 2000 ].
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