Site icon Guides ✓ Magazine, Astuces, Tutoriels & Revues

Régime alimentaire et diabète : comment gérer les graisses, les protéines et le cholestérol

Régime alimentaire et diabète : comment gérer les graisses, les protéines et le cholestérol

Régime alimentaire et diabète : comment gérer les graisses, les protéines et le cholestérol

🍋

Régime, diabète et protéines

La relation entre le diabète et les protéines n’est pas toujours la même.
En effet, si le diabète est compensé et qu’il n’y a aucune trace de complications métaboliques-fonctionnelles, l’apport en protéines est tout à fait normal.
Si ce n’est pas le cas, le régime peut nécessiter quelques changements dans sa composition/décomposition.

Apport recommandé en protéines

Les experts en nutrition vous recommandent de consommer, tout au long de la journée, une quantité de protéines égale à :

Le tableau ci-dessous, produit par la SINU (Société italienne de nutrition humaine) résume les niveaux d’apport de référence pour la population italienne (LARN) de protéines. Ces niveaux sont adéquats et recommandés même pour le diabétique qui n’est pas compliqué par des problèmes rénaux.

LARN POUR LES PROTÉINES

Âge

(années)

Poids AR Besoin moyen Apport recommandé PRI pour la population Objectif nutritionnel SDT pour la prévention
(kg) (g/kg * jour) (g/jour) (g/kg * jour) (g/jour) (g/kg * jour) (g/jour)
ADULTES
Mâles 18-29 70,0 0,71 50,0 0,90 63,0
30-59 70,0 0,71 50,0 0,90 63,0
60-74 70,0 1.1 77,0
75 70,0 1.1 77,0
Femelles 18-29 60,0 0,71 43,0 0,90 54,0
30-59 60,0 0,71 43,0 0,90 54,0
60-74 60,0 1.1 66,0
75 60,0 1.1 66,0

Légende:

Dans les deux cas, les 2/3 de la teneur en protéines de l’alimentation doivent provenir de produits d’origine animale et 1/3 de produits d’origine végétale (légumineuses).

Aliments recommandés et aliments à éviter

ALIMENTS RECOMMANDÉS ALIMENTS À ÉVITER
Viande fraîche: blancs (poitrine de poulet, poitrine de dinde, lapin) des morceaux de bœuf maigres et même de porc (bien que le porc ait mauvaise réputation, certaines coupes comme la longe et le filet n’ont rien à envier d’un point de vue nutritionnel bœuf ; , comme la teneur plus élevée en vitamines B1 et B2 et le moindre coût sont encore meilleurs), agneau, chevreau, cheval, pintade, escargots, cailles et grenouilles.

Viande fraîche: toutes les viandes grasses et abats riches en matières grasses.

Il est conseillé de retirer la peau et d’éviter les parties grasses de certains animaux (par exemple la peau et la queue du poulet, la moelle des os, etc.)

Des œufs: uniquement du blanc d’oeuf (ou blanc). Des œufs: limiter la consommation de jaune (ou rouge) à moins de 3 par semaine (il est riche en lipides).
Viandes en conserve: charcuteries maigres comme le jambon cru dégraissé et la bresaola. Viandes en conserve: toutes les charcuteries crues et les saucisses grasses crues et cuites, ainsi que les recettes qui les contiennent (cotechino, zampone, pancetta, saucisse, salami, wurstel, hamburger, coppa etc.
Produits de la pêche: la plupart des poissons peuvent être consommés en toute sécurité. Produits de la pêche: n’en abusez pas avec les poissons gras, surtout ceux conservés dans l’huile ou le sel.
Lait et dérivés: avec modération et en privilégiant ceux à faible teneur en matières grasses (lait et yaourt totalement ou partiellement écrémés, ricotta maigre, fromage blanc et fromages à tartiner légers, un peu de parmesan ou de parmesan en entrée). Lait et dérivés: il convient d’éliminer totalement les fromages gras tels que : le gorgonzola, le mascarpone, ceux produits au lait entier et surtout assaisonnés.
Légumineuses et céréales: soja, pois, pois chiches, haricots etc. ils sont considérés comme d’excellentes sources de protéines pour le diabétique, surtout lorsqu’ils sont associés à des céréales comme le blé, le riz, l’épeautre, l’avoine, le seigle, etc. Il est bon de ne pas exagérer les portions en raison de la charge glycémique. Légumineuses et céréales: toutes les recettes assaisonnées de sauces élaborées et grasses sont à proscrire.

Alimentation, diabète et graisses

La relation entre le diabète et la graisse est assez constante dans la plupart des cas cliniques.
L’attention portée à la quantité de ces nutriments énergétiques vise avant tout à maintenir un poids normal ou à perdre du poids en cas de surpoids.
Quant à la qualité, cependant, il faut absolument diminuer l’apport de graisses à impact métabolique négatif (cholestérol, acides gras saturés, hydrogénés, en conformation trans, acide arachidonique en EXCES – oméga 6) au profit des bénéfiques ( oméga 3, acide gamma-linolénique – oméga 6, phytostérols et lécithines).

Apport de graisses alimentaires en cas de diabète

Il est conseillé de prendre une quantité de matières grasses égale à 25 % (elle peut fluctuer de 20 à 30 %) de l’apport calorique quotidien.
Si l’alimentation nécessite une limitation importante des glucides (40-45 %), cette part peut augmenter, sans jamais dépasser 40 % ; dans ce cas, il est essentiel que les sources alimentaires de lipides soient d’excellente qualité.
Dans tous les cas, la contribution sera individualisée en fonction de l’évaluation de l’état nutritionnel et des objectifs thérapeutiques (perte de poids, contrôle glycémique, etc.).

Pourquoi le diabétique doit-il faire très attention au type de graisses qu’il introduit dans son alimentation ?

Chez les patients atteints de diabète de type 2, l’incidence des maladies cardiovasculaires est plus élevée que dans la population en bonne santé. Pour cette raison, le régime alimentaire du diabétique devrait limiter la consommation de gras trans saturés, hydrogénés et de cholestérol; La quantité d’acides gras essentiels, leur type (essentiels ou semi-essentiels) et le rapport entre les oméga 6 et les oméga 3 méritent également une certaine attention.

La bonne répartition des graisses pour le diabétique

La répartition entre les différents types de lipides de l’alimentation doit donc respecter le schéma suivant :

D’un point de vue pratique, cette répartition peut être obtenue en consommant :

ALIMENTS RECOMMANDÉS ALIMENTS À ÉVITER
Assaisonnements: huile d’olive extra vierge, huiles de graines de bonne qualité Assaisonnement: margarine, huiles et graisses tropicales, beurre.
Lait et dérivés: lait et yaourt partiellement ou totalement écrémés, fromages allégés (teneur en lipides inférieure à 20% comme la ricotta de lait de vache et le fromage blanc). Lait et dérivés: lait entier, yaourt entier, fromages gras (teneur en lipides supérieure à 40%), consommation modérée de demi-gras (teneur en lipides entre 20 et 40% comme le stracchino et la mozzarella).
Pour les frites (autorisé uniquement à titre exceptionnel) l’huile d’olive ou l’huile d’arachide est recommandée. Éviter: fritures, viandes grasses, conserves de viandes grasses, trop de jaunes d’œufs et produits conservés dans l’huile.
voir aussi ALIMENTS À ÉVITER dans le chapitre sur les protéines.

Relation entre le diabète et le cholestérol

Pour un diabétique il est important de ne pas dépasser la limite de 300mg/jour fixée pour la population saine, et d’introduire quelques graisses capables d’améliorer le profil lipémique dans le sang (polyinsaturés et monoinsaturés).

Voir : aliments avec une teneur en cholestérol plus élevée.

En suivant une alimentation équilibrée, hypocalorique mais pas trop restrictive, il est possible d’améliorer le tableau lipidique du sang en ralentissant le développement de l’athérosclérose et en réduisant significativement le risque de complications microangiopathiques :

ALIMENTS RECOMMANDÉS ALIMENTS À ÉVITER
Ils améliorent le profil du cholestérol dans le sang: légumes et aliments d’origine végétale riches en fibres.
L’association des graisses saturées et du cholestérol favorise l’action athérogène de ce dernier ; c’est pourquoi les viandes blanches, bien que contenant des quantités de cholestérol similaires à celles des viandes rouges, conviennent mieux aux personnes souffrant d’hypercholestérolémie.
Assaisonnement: beurre
Produits de la pêche: tous ceux qui sont maigres ou riches en oméga 3 et pauvres en cholestérol. Lait et dérivés: tous les dérivés gras
Viande fraîche: les blancs sont plus recommandés pour la plus faible quantité de graisses totales, y compris les graisses saturées, mais pas pour la plus faible quantité de cholestérol par rapport aux rouges.
NB. L’association des graisses saturées et du cholestérol favorise l’action athérogène de ce dernier, c’est pourquoi les viandes blanches, tout en contenant des quantités similaires de cholestérol par rapport aux rouges, conviennent mieux aux personnes souffrant d’hypercholestérolémie.
Des œufs: éviter le jaune ou le limiter fortement (pas plus de 3 jaunes d’œufs par semaine)
Viande fraîche: tous les gras (bacon, côtes, queue de bœuf, poitrine de veau, etc.). Tous les abats (en particulier le cerveau, la moelle et le foie).
Viandes en conserve: toutes les charcuteries et charcuteries, même cuites.
Produits de la pêche: crustacés et certains mollusques.
Autres: viennoiseries, confiseries et pâtisseries salées.

ATTENTION! Il est important de ne pas être attiré par des publicités trompeuses, telles que celles qui parrainent l’absence de cholestérol dans les aliments, mais de lire attentivement l’étiquette des aliments.

Si l’expression « totalement ou partiellement hydrogénée » apparaît dans la liste des ingrédients, il est conseillé de remettre l’aliment en rayon. Remplacer les graisses d’origine animale riches en cholestérol par des graisses végétales hydrogénées n’améliore certainement pas la situation, au contraire, elle l’aggrave à certains égards.

Découvrez d’avantage plus d’articles dans nos catégories régimes et alimentation & Beauté.

Au final Merci pour votre visite on espère que notre article Régime alimentaire et diabète : comment gérer les graisses, les protéines et le cholestérol

vous aide, n’oubliez pas de partager l’article sur Facebook, instagram et whatsapp avec les hashtag ☑️ #Régime #alimentaire #diabète #comment #gérer #les #graisses #les #protéines #cholestérol ☑️!

Quitter la version mobile