Site icon Guides ✓ Magazine, Astuces, Tutoriels & Revues

quand une entreprise spéléologique devient un film immersif

quand une entreprise spéléologique devient un film immersif

quand une entreprise spéléologique devient un film immersif
👍

Une aventure exceptionnelle, fruit d’un travail d’équipe inlassable, celle que le réalisateur Michelangelo Frammartino choisit de raconter dans son nouveau film Il buco, en compétition à la 78e Mostra de Venise

Il y a des entreprises qui méritent d’être racontées et documentées. C’est certainement celui d’un groupe de jeunes explorateurs de la Groupe Spéléologique Piémontais qu’en 1961 ils atteignirent l’arrière-pays calabrais inconnu du Pollino, dont toute carte en leur possession ne reproduisait que la surface. Jamais avant eux n’étaient allés aussi loin et les milieux souterrains étaient encore inconnus, vierges, tout à découvrir : grâce à l’aide des bergers locaux, et leur volonté, ce qui est aujourd’hui l’un des plus profonds du monde, l‘Abisso del Bifurto, 700 mètres de profondeur. Une entreprise exceptionnelle, fruit d’un travail d’équipe inlassable, que le réalisateur Michel-Ange Frammartino choisit de raconter dans son nouveau film Il buco, en compétition à la 78e Mostra de Venise.

Aucun d’entre vous n’a probablement jamais exploré une grotte aussi profonde et ce film vous en donne l’opportunité. Abandonnez tout espoir ou vous qui entrez. Pour écouter les dialogues, surtout: ici ils sont réduits à l’os, la parole est absolument secondaire aux sons de la nature, méticuleusement rapportés (le soin du son est très remarquable). Ce que propose Frammartino, à mi-chemin entre expérience artistique, exercice de style et provocation, est un pur cinéma exploratoire et sensoriel, parfois même claustrophobe. Une réalité augmentée sans spectateur, qui permet à ceux qui regardent une exploration (guidée) de la grotte de leurs propres yeux, une immersion complète et presque contemplative dans les entrailles de la Terre.

Intéressant le parallélisme entre les profondeurs de la grotte et le regard d’un berger qui a toujours vécu dans ces lieux et que l’on croise plusieurs fois au cours du film, déterminé à contempler la nature et à siffler le bétail. La fin de la mission spéléologique coïncide avec son dernier souffle de vie, dans une métaphore existentielle évocatrice sur l’exploration – d’une grotte, comme de la vie – qui donne à penser.

La question reste ouverte, que l’écrivain juge utile de considérer, si la rigueur artistique poussée à l’extrême, dans un film fait d’images saisissantes – mais souvent répétitives à l’époque – sans dialogue et avec une intrigue monothématique (exploration de la grotte , substantiellement) est ou n’est pas une sorte de manque de respect envers le spectateur, contraint à un remarquable preuve de patience dans le voyage sensoriel dans les images proposées. Ou s’il s’agit plutôt d’une sorte de pari artistique avec ce dernier. Un pari basé sur la proposition un film à découvrir pas à pas, en silence, ensemble, à une époque où même le cinéma est de plus en plus « rapide », à portée et aussi rapide que la consommation boulimique et solitaire.

Découvrez encore plus d’articles dans nos catégories Films.

Merci pour votre visite on espère que notre article quand une entreprise spéléologique devient un film immersif
vous aide, n’oubliez pas de partager l’article sur Facebook, pinterest et whatsapp avec les hashtag ☑️ #quand #une #entreprise #spéléologique #devient #film #immersif ☑️!

Quitter la version mobile