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Perdre du poids, perdre du poids et régime amaigrissant

Perdre du poids, perdre du poids et régime amaigrissant

🍉 Perdre du poids, perdre du poids et régime amaigrissant

Perdre du poids : quand s’inquiéter ?

Que signifie perdre du poids ?

La perte de poids, dans le domaine médical, fait référence à une réduction de la masse corporelle totale ; ceci est causé par la réduction : des fluides, de la masse grasse (graisse corporelle et/ou tissu adipeux) et de la masse maigre (c’est-à-dire des dépôts minéraux dans les os, les muscles, les tendons et autres tissus conjonctifs).

La perte de poids peut survenir soit involontairement, en raison d’une maladie, soit en raison d’un effort conscient visant à améliorer un état de surpoids/obésité réel (ou perçu).

La perte de poids dite « inexplicable », qui n’est pas causée par la réduction de l’apport calorique par rapport à la dépense énergétique (volontaire ou non), est appelée cachexie et peut être un symptôme médical grave.

La perte de poids intentionnelle est communément identifiée comme une perte de poids mais, conformément à ce qui est mentionné dans l’introduction, elle représente un processus totalement différent de la cachexie.

Comment estimer la perte de poids en milieu médical ?

Une perte de poids non intentionnelle peut être le résultat d’une perte de poids réelle (épuisement des graisses), d’une perte de fluides corporels, d’une atrophie musculaire ou même d’une combinaison de ces éléments.

Une perte de poids involontaire est considérée comme un problème médical lorsqu’elle survient : au moins 10 % de la masse totale en six mois, ou au moins 5 % au cours du dernier mois.

Un autre critère médical utilisé pour estimer la forme physique du poids total (chez les adultes normaux, pas chez les enfants, encore moins chez les athlètes) est l’indice de masse corporelle (IMC). Il s’agit de placer le patient dans l’une des catégories suivantes (représentatives des gammes) : insuffisance pondérale, poids normal et surpoids. On peut en déduire qu’au sein d’une même catégorie, une variation assez importante peut également se produire (par exemple 10kg). D’autre part, chez certaines personnes âgées, des fluctuations similaires ou même inférieures au sein du poids normal peuvent être beaucoup plus préoccupantes que ne l’interprète l’IMC.

Quelles sont les caractéristiques de la perte de poids involontaire ?

Une perte de poids involontaire peut survenir en raison d’un régime alimentaire insuffisamment nutritif, en raison de la malnutrition.

Une perte de poids involontaire peut également provoquer : des processus pathologiques, des modifications du métabolisme, des modifications hormonales, des médicaments ou d’autres traitements, des modifications pathologiques et une diminution de l’appétit.

La malabsorption intestinale peut entraîner une perte de poids involontaire et peut être causée par : des fistules, de la diarrhée, des interactions médicament-nutriment, une absence ou une insuffisance enzymatique et une atrophie des muqueuses.

Qu’est-ce que la cachexie ?

Comme prévu, la perte de poids involontaire, progressive et épuisante est parfois appelée cachexie. Cela diffère également de la perte de poids en présence d’une réponse inflammatoire systémique et est souvent lié à de mauvais résultats diagnostiques.

Dans les stades avancés d’une maladie évolutive, le métabolisme peut changer entraînant une perte de poids même grâce à une alimentation équilibrée, sans induire une augmentation de la sensation de faim. Cette condition est appelée : syndrome d’anorexie cachexie (SCA), souvent impossible à guérir même par l’intégration.

Les symptômes d’une perte de poids involontaire pour le SCA comprennent : une déplétion musculaire sévère, une perte d’appétit et une satiété précoce, des nausées, une anémie, une faiblesse et une fatigue.

La perte de poids non intentionnelle est un critère de diagnostic du cancer, du diabète de type 1, de l’inconfort thyroïdien, etc.

Quels effets une perte de poids involontaire sévère peut-elle avoir ?

Une perte de poids involontaire et sévère peut réduire la qualité de vie, compromettre l’efficacité d’un traitement ou la guérison, aggraver les phases de la maladie et constituer un facteur de risque d’augmentation du taux de mortalité.

La malnutrition qui en résulte peut compromettre toutes les fonctions du corps humain, des cellules individuelles aux fonctions les plus complexes du corps : réponse immunitaire, cicatrisation des plaies, force musculaire (par exemple les muscles respiratoires), fonction rénale, thermorégulation, menstruation, etc.

De plus, la malnutrition associée implique un manque d’électrolytes, de vitamines, etc. L’infirmité qui accompagne souvent une perte de poids importante peut également entraîner d’autres complications telles que des escarres.

Selon les données britanniques (Outil de dépistage universel de la malnutrition – MUST), jusqu’à 5% de la population générale souffre d’insuffisance pondérale et plus de 10% des personnes de plus de 65 ans sont à risque de malnutrition.

Régimes populaires, obésité et santé

De nos jours, les régimes pour ainsi dire « innovants » (ou plutôt qui s’éloignent des principes nutritionnels d’équilibre scientifiquement fondés) sont devenus presque une « mode » ; en fait, bien que cela semble un paradoxe, les régimes qui sont « tendance » sont précisément ceux « à contre-tendance ».

Seront-ils vraiment aussi efficaces ? Qui les suit va réellement perdre du poids ?

La réponse n’est certainement pas simple ; le seul outil utile pour satisfaire une telle curiosité est la statistique, même si parfois ce moyen tend à déformer la réalité.

Une étude assez datée, intitulée « Régimes populaires : corrélation avec la santé, la nutrition et l’obésité», a tenté d’évaluer la réelle efficacité minceur attribuable aux régimes « tendance ». Malheureusement, s’agissant d’un essai peu récent (2001), d’un point de vue scientifique, il faut garder à l’esprit que ses résultats peuvent NE PAS correspondre à le tableau contemporain général.

Personnellement, je pense que la « tendance » diététique populaire est restée assez inchangée et repose sur des principes très différents (encore un sujet de débat) : élimination de la viande et du poisson, réduction des glucides, augmentation des protéines, etc.

NB. Ces indications sont à contextualiser en référence aux recommandations pour une alimentation équilibrée, dans laquelle les graisses représentent environ 25-30% de l’énergie totale, les protéines environ 0,8-1,5g/kg de poids physiologique (le pourcentage varie beaucoup en fonction de la l’énergie de l’alimentation) et les glucides constituent toutes les calories restantes (50-60%).

Cependant, ceux qui suivaient un certain type de régime à l’époque pourraient avoir considérablement perdu du poids ou pris du poids aujourd’hui ; même si, selon les statistiques, l’échantillon de recherche était composé de sujets ayant commencé une thérapie nutritionnelle depuis peu ou longtemps. En fin de compte, le résultat de ces recherches doit être considéré comme une référence générale; certes, ce n’est pas un absolutisme sur lequel fonder des règles alimentaires inaliénables. Pour ce faire, beaucoup plus de statistiques, d’essais cliniques et d’applications expérimentales sur l’homme sont nécessaires ; en d’autres termes, tout ce qui a été fait pour établir les lignes directrices d’une alimentation saine et correcte.

Revenant à la publication ci-dessus, celle-ci s’est fixé pour objectif d’examiner la corrélation entre un ensemble d’indicateurs nutritionnels et l’état de santé, et l’utilisation de régimes dits populaires.

Le projet impliquait la participation du « Enquête continue sur l’apport alimentaire par les individus (CSFII) 1994-1996« afin d’examiner la corrélation entre les « régimes à la mode » et la « qualité nutritionnelle » ; les paramètres d’évaluation étaient :Indice d’une alimentation saine (EES), leIndice de masse corporelle (IMC) et les modes de consommation.

Les régimes « prototypes » analysés étaient végétariens (élimination des viandes, volailles et poissons) et NON végétariens. Ces derniers ont été subdivisés en : faible concentration en glucides (<30%), moyenne (30-55%) et élevée (>55%). Ensuite, au sein de celui à haute teneur en glucides, les sujets sont à nouveau divisés en ceux qui suivent la pyramide alimentaire (USDA Food Guide Pyramid) et ceux qui ne l’utilisent PAS (évidemment, c’est la pyramide en usage en 2001, mais pas trop différent de l’officiel contemporain). Ceux qui suivaient ce principe devaient respecter un pourcentage de lipides <30% et consommer des aliments selon les recommandations. Enfin, le groupe qui n'a pas respecté la pyramide a été encore différencié en : faible consommation de matières grasses (<15%) et modérée (15% -30%). Pour compléter, une revue de la littérature scientifique a également été réalisée.

L’échantillon de recherche comprenait 10 014 adultes, âgés de 19 ans ou plus, qui ont été analysés par le CSFII (1994-1996).

Les résultats du CSFII indiquent que la qualité de l’alimentation (mesurée par HEI) est apparue plus élevée dans le groupe riche en glucides en respectant la pyramide (82,9) et inférieure dans le groupe pauvre en glucides (44,6).

L’apport énergétique total semblait plus faible chez les végétariens (1606 kcal) et dans le groupe riche en glucides et faible en gras (1360 kcal).

Chez les femmes, l’IMC est apparu plus faible dans le groupe végétarien (24,6) et dans le groupe riche en glucides et faible en gras (24,4). Chez les hommes, l’IMC semblait plus faible pour les végétariens (25,2) et dans le groupe qui rencontrait la pyramide à forte concentration en glucides (25,2).

Une revue approfondie de la littérature a également été réalisée, suggérant que la perte de poids est indépendante de la composition du régime alimentaire (pourcentages nutritionnels). La modération de l’énergie totale est au contraire la variable « clé » associée à la perte de poids à court terme.

NB. Cette dernière conclusion est à prendre avec précaution, car tant l’impact métabolique des nutriments, tant la charge anabolique des repas (glycémie-insuline, également liée aux portions), que la gestion temporelle de l’alimentation, contribuent à l’équilibre du poids corporel et le rapport entre la masse maigre et la masse grasse

En fin de compte, cette étude a montré que les régimes riches en glucides avec une teneur en matières grasses faible ou modérée ont tendance à être moins caloriques que les autres. Cependant, l’apport calorique inférieur a été attribué au régime végétarien. La qualité de l’alimentation, telle que mesurée par HEI, était la plus élevée dans les groupes riches en glucides et la plus faible dans les groupes pauvres en glucides. L’IMC était significativement plus faible chez les hommes et les femmes suivant un régime riche en glucides, tandis que des IMC plus élevés ont été observés chez les sujets suivant un régime pauvre en glucides.

Techniques thérapeutiques minceur

Les méthodes thérapeutiques minceur les plus recommandées sont les moins intrusives, à savoir : l’ajustement des habitudes alimentaires et l’augmentation de l’activité physique.

À cet égard, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) suggère une réduction de la consommation d’aliments transformés, riches en graisses saturées, en sucres et en sel ; en outre, il recommande de modérer l’apport calorique de l’alimentation et d’augmenter le niveau d’activité physique générale. Il est également conseillé d’augmenter l’apport en fibres alimentaires afin de réguler les selles et moduler l’absorption nutritionnelle.

D’autres méthodes de perte de poids incluent l’utilisation de certains médicaments et suppléments qui réduisent l’appétit, entravent l’absorption de certains nutriments (graisses et sucres) ou réduisent le volume de l’estomac.

Chirurgie bariatrique

La chirurgie bariatrique est une technique thérapeutique chirurgicale amincissante et est utilisée exclusivement en cas d’obésité sévère. Il peut être appliqué avec deux procédures distinctes : le bypass gastrique (bypass gastrique) et l’anneau gastrique. Les deux sont efficaces pour modérer l’apport énergétique alimentaire en réduisant la taille de l’estomac ; cependant, comme ils ne sont pas exempts des risques chirurgicaux, leur pertinence doit être estimée et examinée après consultation d’un médecin.

Ballon intragastrique

L’insertion du ballon intragastrique, également appelé BIB, est une technique thérapeutique amincissante qui utilise la méthode endoscopique….

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