Site icon Guides ✓ Magazine, Astuces, Tutoriels & Revues

Free Guy peut vraiment parler de jeux vidéo pour nous critiquer

Free Guy peut vraiment parler de jeux vidéo pour nous critiquer

Free Guy peut vraiment parler de jeux vidéo pour nous critiquer
👍

Le film avec Ryan Reynolds est l’une des fresques les plus précises sur les enjeux de l’univers du jeu vidéo. Et il sait en faire une métaphore des problèmes du monde réel. Au cinéma dès le 12 août

En train de regarder gars libre on a le sentiment – étrange – de regarder un film gratuit en indépendant et petit, mais produit avec l’argent et la richesse des grands. C’est parce que c’est vraiment gros : c’est une production Disney (dans les cinémas à partir du jeudi 12 août) qui, cependant, n’a pas l’attitude d’insécurité et de peur d’emprunter des routes inhabituelles. Encore moins habituel, gars libre n’exploite ni ne se moque des jeux vidéo: en effet, il a vraiment quelque chose à dire sur ce monde. L’intrigue est simple et parfaite pour Shawn Levy, directeur de Nuit au musée: ici aussi ce qui est inanimé prend vie, un personnage non jouable d’un jeu vidéo en monde ouvert bien connu (un peu GTA, un peu Battle Royale dans Style fortnite) prend conscience de lui-même et du monde qui l’entoure en comprenant comment arrêter d’être un pion marginal et réaliser ses rêves. En même temps, dans le monde réel, deux programmeurs, autrefois indépendants, comprennent ce qui se passe et, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la grande entreprise de jeux vidéo, tentent d’enquêter sur les raisons.

Si le monde du jeu de gars libre elle ne se présente pas comme une dictature, c’est parce que même dans notre monde de plus en plus souvent les dictatures ne se présentent plus comme autrefois. Néanmoins (tant dans notre monde que dans celui de gars libre) ils le sont et le cinéma trouve de nouvelles manières de les représenter. Le protagoniste, Ryan Reynolds montant continuellement, il se réveille exactement comme le personnage principal de Le film Lego, enthousiasmé par sa vie toujours le même, heureux de ce monde dans lequel il se sent à l’aise et des nouvelles du matin qui donnent des nouvelles époustouflantes auxquelles il est habitué. Le dictatures qu’avant tout n’était que grisaille, police et impositions, maintenant ils sont racontés comme des mondes dans lesquels nous choisissons de mener des vies liées et pensons que nous sommes heureux. En réalité de plus en plus de nouveaux dictateurs sont élus (plus ou moins régulièrement) et jouissent d’un réel consensus, dans ce virtuel les intelligences artificielles choisissent par peur et par commodité de vivre sous le règles imposées par les programmeurs.

C’est la première particularité de ce film mettant en scène un humour puissant (encore une fois, comme Le film Lego), qui veut toujours parler de jeux vidéo sérieusement, ne craignant pas de s’aliéner les non-joueurs pour l’usage et l’abus qu’il en fait Jargon technique ni craindre d’aborder les problèmes de l’industrie. Comme quand, pour nous montrer à quel point le chef du grand studio est impitoyable – Taika Waititi dans un grand choix de casting -, on nous fait comprendre qu’il ne veut pas permettre la rétrocompatibilité dans son nouveau jeu, ou on parle de « Construire » Et « Licences » sans expliquer ce qu’ils sont. Qui sait, ben, les autres s’adaptent. gars libre n’apporte pas du tout les problèmes internes du monde du jeu vidéo, mais essaie de en faire une métaphore pour quelque chose de plus grand et ce faisant, il bouleverse les relations habituelles entre le monde réel et le monde virtuel.

Au cinéma, en effet, le monde réel a toujours été ce qui compte et quand on raconte les virtuels, ces derniers lui sont toujours subordonnés, copies, émanations. gars libre avec son histoire de dictature douce et classe ouvrière de personnages non jouables qui prennent conscience d’eux-mêmes (et de classe), montrent l’autonomie des mondes numériques pour affirmer leur dignité. Ce seront les événements qui se dérouleront dans l’univers du jeu vidéo qui déclencheront les aventures dans le réel, ce seront les découvertes et les enjeux soulevés dans le virtuel qui conduiront à une nouvelle prise de conscience dans le réel. Et même à la fin l’affrontement qui clôt tout arrive d’abord en ligne qu’en vrai vie. C’est nous, dans notre réalité, le subordonnés.

Pas étonnant, depuis plusieurs années que le cinéma de science-fiction nous parle de robots et donc des intelligences artificielles plus humaines que nous, véritables protagonistes d’histoires dans lesquelles les gens sont les méchants ou tout au plus des aides. Les intelligences artificielles de gars libre ils sont aussi plus actifs politiquement, plus alertes, émotifs et sympathiques que les joueurs dont ils sont harcelés. Notre meilleure version, en somme, tandis que la galerie des diverses humanités, qui participent à la jeu dans multijoueur est un témoin de l’histoire (banderoles incluses), est une succession de masques grotesques et risibles. Les êtres humains censés agir et interagir sont au contraire tellement pathétiques qu’ils ne peuvent être que spectateurs de laaventure autonome du protagoniste. Il cherche la liberté d’être qui il veut, ils se tiennent prêts et regardent.

Dans ce parabole pas trop subtilement socialiste, fait de non-violence et d’associations, Disney essaie toujours de s’intégrer de manière très curieuse. Si d’une part c’est a ouvertement critiqué le système de séquelles (dont Disney lui-même est le maître), d’autre part c’est l’ensemble des propriétés intellectuelles achetées et gérées par le studio (de Guerres des étoiles à Marvel) pour aider le protagoniste. Tout ironique, tout amusant, tout léger et insouciant. Ou peut être pas.

Découvrez d’avantage plus d’articles dans nos catégories Internet.

Merci pour votre visite on espère que notre article Free Guy peut vraiment parler de jeux vidéo pour nous critiquer
vous aide, n’oubliez pas de partager l’article sur Facebook, instagram et e-mail avec les hashtags ☑️ #Free #Guy #peut #vraiment #parler #jeux #vidéo #pour #nous #critiquer ☑️!

Quitter la version mobile